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Le COTA mobilise ses membres et crée des groupes de travail à l'échelle de l'industrie pour s'attaquer aux problèmes critiques auxquels le secteur biologique est confronté. Le groupe de travail sur l'intégrité biologique s'est réuni pour la première fois en 2018 afin de mieux comprendre et de réduire les cas d'étiquetage intentionnel ou accidentel de produits qui ne respectent pas les normes biologiques. Le groupe de travail sur la contamination a été créé pour répondre aux augmentations proposées par le gouvernement de la limite maximale de résidus de glyphosate. Les travaux de ces groupes de travail sont en cours de réévaluation.
Position sur l'agriculture régénératrice (complete)
En 2020, un groupe de travail composé de membres du conseil d'administration et de l'équipe de direction de l'ACOT a passé dix mois à composer nos réflexions et notre point de vue sur le terme régénérateur et sur la façon de garantir la clarté pour les consommateurs et l'industrie à mesure que ce terme devient de plus en plus utilisé. Comme il existe des programmes, tels que le programme Regenerative Organic Certified (ROC), qui disposent de normes bien définies, d'un système de surveillance par des tiers et d'un processus solide d'établissement des normes, nous avons estimé qu'il était important de distinguer les programmes tels que le ROC du terme général régénérateur qui est fréquemment utilisé sans aucune définition formelle. Vous trouverez ci-dessous les principaux points, complétés par notre document de synthèse.
- L'agriculture régénérative devrait être fondée sur des pratiques qui ne reposent pas sur des produits agrochimiques tels que les pesticides ou les engrais dérivés de combustibles fossiles, car on sait que ceux-ci ont des effets néfastes sur la santé des sols.
- L'agriculture régénératrice devrait être basée sur une approche holistique où la santé de l'ensemble des systèmes est valorisée plutôt que les gains à court terme.
- L'agriculture régénératrice doit englober un ensemble de pratiques équilibrées de manière à avoir un effet positif sur les gains nets de santé des sols et de capture du carbone. Des pratiques telles que le travail du sol ne doivent pas être complètement évitées, et l'on reconnaît sa valeur dans la construction du sol et la capture du carbone à long terme, tant qu'elle est accompagnée de pratiques qui compensent ou neutralisent tout effet négatif.
- L'agriculture régénératrice doit viser à obtenir un gain net et une capture à long terme du carbone dans le sol, et non un gain rapide et une libération rapide.
- Lors de la mesure de la capture du carbone, les sols doivent être testés à au moins un mètre de profondeur, car on sait que le carbone dans les 10 à 20 centimètres supérieurs peut aller et venir, et que le stockage à plus long terme se produit sous ces profondeurs.
- Toute étiquette ou revendication significative en matière d'agriculture régénérative ou d'alimentation et de fibres doit être basée sur une définition claire de ce que cela signifie. Le programme de certification biologique régénérative (ROC) en est un exemple avec des définitions, un cadre (norme), une surveillance annuelle par une tierce partie et une marque reconnaissable.
- Les allégations concernant l'utilisation de pratiques d'agriculture régénérative sans définitions claires, sans norme et sans surveillance et application par une tierce partie ne sont pas significatives pour les consommateurs et pourraient introduire de la confusion et des conditions de concurrence inégales sur le marché.
Contact
Si vous souhaitez en apprendre davantage sur le travail que fait COTA sur ces enjeux ou si vous souhaitez y participer, communiquez avec:
My-Lien Bosch
Directrice des relations gouvernementales et affaires réglementaires